Découvrir la psychographie

Découvrir la psychographie

D’après Allan Kardec, voici ce qu’est la psychographie directe ou manuelle obtenue par le médium même. Pour comprendre ce dernier procédé, il faut se rendre compte de ce qui se passe dans cette opération. L’Esprit étranger qui se communique agit sur le médium ; celui-ci, sous cette influence, dirige machinalement son bras et sa main pour écrire, sans avoir la moindre conscience de ce qu’il écrit

De tous les moyens de communication, l’écriture à la main, désignée par quelques-uns sous le nom d’écriture involontaire, est, sans contredit, le plus simple, le plus facile et le plus commode, parce qu’il n’exige aucune préparation, et qu’il se prête, comme l’écriture courante, aux développements les plus étendus.

De tous les moyens de communication, l’écriture est le plus simple, le plus commode, et surtout le plus complet. C’est vers celui-là que doivent tendre tous les efforts, car il permet d’établir avec les Esprits des relations aussi suivies et aussi régulières que celles qui existent entre nous. On doit s’y attacher d’autant plus que c’est celui par lequel les Esprits révèlent le mieux leur nature et le degré de leur perfection ou de leur infériorité. Par la facilité qu’ils ont de s’exprimer, ils nous font connaître leurs pensées intimes et nous mettent ainsi à même de les juger et de les apprécier à leur valeur.

La faculté d’écrire, pour un médium, est, en outre, celle qui est le plus susceptible de se développer par l’exercice. Le procédé est des plus simples ; il consiste tout uniment à prendre un crayon et du papier et à se mettre dans la position d’une personne qui écrit, sans autre préparation ; mais, pour réussir, plusieurs recommandations sont indispensables.

Comme, en définitive, c’est par l’influence d’un Esprit que l’on écrit, cet Esprit ne viendra pas si on ne l’appelle pas. Il est donc nécessaire d’en évoquer un par la pensée et de le prier, au nom de Dieu, de vouloir bien se communiquer. Il n’y a point ici de formule sacramentelle ; quiconque prétendrait en donner une peut hardiment être taxé de jonglerie : la pensée est tout, la forme n’est rien. Il n’est pas moins nécessaire d’en appeler un qui soit sympathique, et cela par deux raisons : l’une, qu’il viendra plus volontiers s’il nous affectionne ; la seconde, qu’en raison de cette affection il sera plus disposé à seconder nos efforts pour se communiquer à nous ; ce sera donc de préférence un parent ou un ami ; mais il peut arriver que ce parent ou cet ami soit dans une position à ne pouvoir se rendre à notre appel, ou qu’il n’ait pas assez de puissance pour nous faire écrire ; c’est pourquoi il est toujours utile d’y joindre l’évocation de son Esprit familier, quel qu’il soit, sans qu’il soit besoin de savoir son nom, parce que celui-là est toujours avec nous ; alors, de deux choses l’une, ou c’est lui qui répond, ou bien il va chercher l’autre, et, dans tous les cas, il prête son appui.

Le défunt ne répond pas aux questions : il est évident que l’Esprit évoqué ne peut répondre si on ne lui demande rien. Il pourrait sans doute dire spontanément quelque chose, comme cela arrive à chaque instant avec les médiums formés ; mais avec celui qui en est à ses débuts, l’Esprit a une première difficulté mécanique à vaincre ; il faut donc la simplifier autant que possible, c’est l’effet que produit une question amenant une réponse précise. On aura soin, pour commencer, de formuler la question de telle manière que la réponse soit simplement oui ou non ; plus tard, cette précaution devient inutile.

L’écriture est quelquefois très lisible, les mots et les lettres parfaitement détachés ; mais avec certains médiums, elle est difficile à déchiffrer pour tout autre que celui qui écrit : il faut en acquérir l’habitude. Elle est assez généralement formée à grands traits ; quelques mots remplissent parfois une page entière ; les Esprits sont peu économes de papier. Lorsqu’un mot ou une phrase est trop peu lisible, on prie l’Esprit de vouloir bien recommencer, ce qu’il fait généralement volontiers.

Quand l’écriture est habituellement illisible, même pour le médium, celui-ci parvient toujours à en obtenir une plus correcte par des exercices fréquents et soutenus, en y apportant une forte volonté, et en priant avec ardeur l’Esprit d’être plus intelligible. Si l’on tient à conserver les réponses, il est bon de les transcrire immédiatement, ainsi que les questions, pendant qu’on les a dans la mémoire, parce que plus tard cela deviendrait souvent impossible. Certains Esprits, avant de commencer une réponse, font exécuter à la main diverses évolutions et tracent une foule de traits insignifiants ; ils disent que c’est pour se mettre en train, délier la main, ou établir le rapport ; ce sont parfois des emblèmes, des allégories dont ils donnent ensuite l’explication. Ils adoptent souvent des signes conventionnels pour exprimer certaines idées, qui passent en usage dans les réunions habituelles. Pour marquer qu’une question leur déplaît et qu’ils n’y veulent pas répondre, ils feront, par exemple, une longue barre ou quelque chose d’équivalent.

Certains esprits font des dessins ou signe leur message.

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